L\'ergothérapie a \"La Main Tendue\"

Ergothérapie et Dyspraxie

La Dyspraxie et l'Ergothérapie
 
 
 
 
 
Contexte
Si les parents et les enseignants sont aujourd'hui bien informés au sujet de la dyslexie, les autres troubles des apprentissages leur sont toutefois bien inconnus.
 
Les enseignants devraient être les premiers sensibilisés. En effet, dès la maternelle  la suspicion d'une "Dys" est possible. Au lieu de cela, l'enfant est  jugé maladroit et certes "un peu brouillon", mais la poursuite du reste de sa scolarité ne semble pas en péril.  
 
Pourtant à l'entrée en CP, l'écriture et la graphie de l'enfant inquiète et parents et enseignants se retrouvent désarmés ; "l'enfant manque de volonté, c'est sûr, il ne s'applique pas!".
 
Ce discours est un drame pour ses enfants, qui quotidiennement font des efforts pour répondre à nos attentes.
 
Les parents s'inquiètent à juste raison et commencent un long parcours de démarches pour comprendre ce qui empêche leur enfant de répondre aux attentes du cursus élémentaire.
C'est à ce moment que vos enfants nous sont adressés.

 

Orientation en ergothérapie

D'abord, il s'agira de faire un bilan des capacités et des incapacités. Ce bilan est réalisé à l'aide de tests spécifiques pour nous permettre d'observer  la stratégie visuelle et les capacités de relations spatiales de l'enfant .améliorer et/ou récupérer une fonction déficiente  apprentissage du découpage (voir photo des ciseaux), exercices de motricité fine, exercices de coordination bi-manuelle (laçage, boutonnage, etc...), soit Réadaptative, c'est à dire compenser une incapacité en apprenant à l'enfant à faire autrement pour réussir. Faire autrement pour tracer un trait,  pour lire, pour avec dans certains cas l'apprentissage de l'utilisation de l'ordinateur est indispensable, cet apprentissage prendra une année environ, et demandera deux années d'automatisation (d'où l'importance de la précocité du diagnostic)

Notre spécificité dans ce cas, est l'évaluation du geste graphique, le bilan de la motricité fine et de la coordination bimanuelle.

De notre bilan va faire ressortir des difficultés ou des incapacités en motricité fine, en graphisme, en perception spatiale, en construction, permettant au médecin de poser un diagnostic qui pourra être :
- un retard du développement psychomoteur
- des difficultés en motricité fine et en coordination bi-manuelle.
- Une dysgraphie, c'est-à-dire un dysfonctionnement du graphisme non lié à un problème moteur.
- Une dyspraxie visuo-spatiale, un trouble le plus souvent découvert au moment de l'apprentissage de l'écriture
.C'est une pathologie que l'on retrouve chez les infirmes moteurs cérébraux (IMC) et, ce qui peut paraître plus étonnant, chez certains enfants qui ne présentent aucun trouble visible.

La dyspraxie expliquée

Puisque maintenant nous savons de quoi nous parlons, il est important de comprendre ce qui dysfonctionne.

Pour réaliser une action, la seule motricité des muscles ne suffit pas, il faut une gestion très précise, et très particulière à l'action, de tous les mouvements dans le temps et dans l'espace.

Cette gestion, réalisée par le cerveau, s'apprend dans la petite enfance au fur et à mesure des expériences et des essais répétés. S'inscrit ainsi dans le cerveau une série de « fiches techniques », qui, une fois créées, ressortiront automatiquement. On trouve par exemple les « fiches » faire du vélo, écrire, s'habiller, porter une cuillère à la bouche, etc...

La dyspraxie, c'est donc une « mauvaise perception » entraînant de             « mauvaises fiches » - due à un dysfonctionnement ou une lésion cérébrale.


Si des « fiches techniques » manquent ou sont incomplètes, certains gestes ne seront pas automatiques et demanderont donc beaucoup d'efforts cognitifs et de concentration, pour finalement être réalisées maladroitement et souvent de façon erronée. »

Note : il est important de bien comprendre qu'il s'agit là d'un mauvais fonctionnement cérébral, et non d'un trouble moteur.

De même, il ne s'agit en aucun cas d'un retard mental ou d'un trouble du comportement. Enfin une dyspraxie est irrémédiable : on ne la guérit pas, on ne fait qu'y pallier.

Pour la dyspraxie visuo-spatiale, on peut dire que ce sont les « fiches techniques » concernant la vision et l'espace qui ont été touchées.


Ce qui est fondamental, c'est que l'enfant dyspraxique se rend souvent compte de ces troubles par le biais de ses erreurs. C'est ce que l'UNESCO appelle le Syndrome de discordance entre l'acte voulu et l'acte réalisé ;

L'enfant connaît son but, les étapes pour y parvenir et a la volonté d'y arriver, mais n'atteint pas son résultat.

 

 
 
   
 
Les informations ci dessus sont extraites d'un livret réalisé en 2001 par une stagiaire ergothérapeute qui cherchait un moyen de sensibiliser les enseignants sur la dyspraxie
 

 

La prise en charge

L'orientation de la prise en charge en ergothérapie pourra être de 2 sortes : Rééducative, c'est à dire

En règle générale, la durée de la prise en charge varie entre une demi heure et une heure. Je préconise une demi heure aux enfants de bas êge compte tenu de leur fatigabilité et de leur temps d'attention. Pourtant très vite à partir du CP, des séances de 3/4 d'heure une heure, à une fréquence de 2 une à deux fois par semaine paraît indispensable pour mieux aider l'enfant.

 

Nos atouts

Nous faisons partie de ces professionnels de santé qui travaillent en étroite collaboration avec les réseaux pédagogiques et médicaux. Atteindre l'autonomie de l'enfant est l'affaire de tous pour que le projet de scolarité réussisse*
 
 
 
 
 
 
 
*M, Chrétien Huguenot ergothérapeute

 


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